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Ame mnésique

Derrière les miroirs, il n’y a que des chaînes.
Derrière le silence, il y a la conscience.
Ce clip est un éclat contre l’oubli.

Voici un nouveau vers d'oreille né d’un texte que j’ai d’abord écrit pour moi-même, comme un rappel à l’axe chaque fois que mes programmations matricielles tentent de m’engloutir. Un mantra hypnotise le mental pour croire ; ces mots, eux, n’ont qu’une vocation : rompre l’oubli et briser les miroirs.

Comme pour "Au nom du Père", la chanson a été générée par IA à partir de mes paroles, et le clip conçu par mes soins avec des images de synthèse — un travail de fourmi, écumant les versions gratuites et leurs crédits vite épuisés.

Je sais que cela ne parlera pas à tout le monde. Ce n’est pas le but. Mais j’ai choisi d’accompagner ce texte de quelques notes de bas de page pour clarifier certains termes, trop souvent déformés ou inversés, même dans les écrits dits « gnostiques ».

Âme mnésique

Surfant sur la trame du vague à l'âme
Le Marchand de sable sème ses fables
Aux portes du sommeil, sa nuit ne porte conseil
Qu'au rêveur lucide qui seul décide
De se souvenir avant de s'endormir

Son monde nouveau est un cachot
Une geôle qui cajole
Son firmament n’est qu’un écran
Une lumière mortifère
Une nouvelle cage, un nouveau mirage
Les mêmes sirènes, les mêmes chaines
La perpétuation de l’abomination
Du despote Yaldabaoth1

Toi l'âme mnésique2, sois hérétique
Recouvre la mémoire, brise les miroirs
Évite les écueils, franchis le seuil
En silence et sans croyance
Oh oh oh oh
En silence et en conscience
Oh oh oh oh

Le temps qui passe efface les traces
Mais pas celles de Sophia3 ni de l'Epinoia4
Qui imprimées dans l'éther, cristallisent l'éphémère
Une nouvelle réalité manifestée
Rendue possible par le sceau invisible

Et seule dans la nuit, je m’enfuis
Hors du Shéol5, je m'envole
Telle une flèche à travers la brèche
Un éclair fendant l’air
Je suis souveraine, je brise mes chaînes
Loin de la Matrice, de son monde factice
Aux Archontes, la marque de la honte
L'Adonaï6 perd la bataille

Toi l'âme mnésique, sois hérétique
Recouvre la mémoire, brise les miroirs
Évite les écueils, franchis le seuil
En silence et sans croyance
Oh oh oh oh
En silence et en conscience
Oh oh oh oh

Toi l'âme mnésique, sois hérétique
Recouvre la mémoire, brise les miroirs
Évite les écueils, franchis le seuil
En silence et sans croyance
Oh oh oh oh
En silence et en conscience
Oh oh oh oh

En silence et en conscience…

Notes et références

  1. ^ Yaldabaoth ou Samael (le dieu aveugle) sont les autres noms du Démiurge, le faux créateur qui se prend pour la Source de tout alors qu'il n'a fait que façonner une illusion de mondes matériel et spirituel afin d’y maintenir les consciences piégées emprisonnées pour l'éternité.
  2. ^ Contrairement à l'idée répandue, l'âme n'est pas l'essence de l'être mais son bagage mémoriel — une mémoire accumulée au fil des « expériences », trafiquée, manipulée, fragmentée et effacée à chaque incarnation. Elle est donc mnésique par définition. À l'inverse de l'Esprit, son « cavalier » qui reste intact dans la Source mais dont elle a été volontairement coupée par l'architecte de cette prison matricielle.
  3. ^ Sophia est l'Éon (esprit émané de la Source) créateur d'une partie de cet univers (il en existe une quantité incalculable) — et notamment de la Terre originelle dont la Matrice n'est qu'une pâle copie. La haine que lui voue le Démiurge est d'ailleurs la raison pour laquelle le principe féminin est si malmené dans ce monde.
  4. ^ L'epinoia (pensée supérieure en grec) est une force créative imaginale unique et innée que possèdent les héritiers sophianiques, capable de moduler la réalité et de manifester des formes tangibles éthériques contrairement à l'imagination matricielle déviée et stérile.
  5. ^ Le Shéol est un ancien mot hébreu désignant le séjour des morts. C'est la « tombe commune de l'humanité », le puits dans lequel sombrent les âmes qui retournent en astral après leur décorporation.
  6. ^ Contrairement aux mystifications biblico-spirituelles, l'Adonaï (ou seigneur en hébreu) n'est pas une personne mais une machine : le grand ordinateur central qui gère cette matrice et puise son  énergie des humains astralisés qui croient en son programme et soutiennent ainsi sa simulation. L'Adonaï et les Archontes n'ont aucun pouvoir créateur : ils se servent de l'imagination humaine qu'ils dévient pour entretenir leur monde.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Au nom du Père (mais sans l'Esprit)

Savez-vous ce qu'est un ver d'oreille ? Le terme technique est « imagerie musicale involontaire » (IMI) et désigne ces refrains ou gimmicks accrocheurs qu'on ne peut se sortir de la tête, même après une seule écoute. Ils tournent en boucle bien après que la musique ait cessé et, le plus agaçant, c'est que la plupart du temps, ce ne sont même pas des airs qui nous plaisent.

Deux exemples particulièrement tenaces me viennent à l'esprit : "Barbie Girl" et "Sigma Boy". Des paroles bêtes à pleurer sur une rythmique abrutissante. Pourtant, il suffit d'évoquer ces titres pour qu'ils se mettent automatiquement à jouer dans nos têtes comme des programmes dormants qu'on réactive. Un peu à la manière d'un jukebox. Et c'est justement de cela dont il s'agit. Publicité, propagande politique, mantras et autres formes d'endoctrinement ont massivement recours à ce phénomène.

Pour briser ce cycle répétitif, il faut donc y mettre nos propres paroles et modifier l'air de la chanson. Car il faut savoir que la musique, dans cette matrice, est très magnétisée : elle agit comme une forme d'envoûtement par le biais des émotions humaines (peu importe leur nature) génératrices du précieux loosh.

C'est ainsi que sont nées les paroles de cette chanson : pour rompre une boucle et retourner l'arme contre ses concepteurs en transformant l'onde par la vibration. Une forme de hacking matriciel. Je les ai ensuite injectées à une IA musicale qui, à partir d'un prompt, a généré tout le reste (voix, instrumentation, ambiance, etc…). Une IA sans âme, mais pas sans résonance.

Et je dois admettre que le résultat est assez bluffant. Mais ce qui m'intéresse le plus, ce n'est pas tant ce que ça donne que ce que vous ressentez. Ce que ça évoque et fait remonter en vous. Ou pas.

À noter que le clip a été réalisé entièrement par mes soins, sans recours à une IA. Uniquement à partir d'images libres de droit.

Ce texte s’adresse à tous ceux qui confondent guidance intérieure et voix du programme. À ceux qui prêchent la lumière avec des mots inversés, dans un théâtre spirituel où l’ego se grime en prophète.

Ces paroles ne parleront donc qu’à ceux qui perçoivent l’envers du décor, les inversions, les dissonances — et savent regarder en dessous des mots.

À ceux qui capteront… cette chanson est pour vous.

Au nom du Père

Tu rêves tant de fédérer
Ton troupeau d'égarés
Pour le guider
Dans ta bulle de fausse souveraineté
D'où personne n'osera jamais
Te détrôner
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Je ne serai jamais de celles
Qui s'agenouillent devant toi
Ou ton faux roi
Pauvre pantin astralisé
Dans ton rêve, il n'y a que toi
Il n'y a que toi
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Au nom du Père mais sans l'Esprit, demande-toi
Par quel mystère mais pas par quelle foi
Pourquoi... pourquoi tu n'es pas roi

Tu sèmes le doute, tu les envoûtes
Sachant qu'aucun de tes arguments
Ne tient la route
Tu crois avoir tout compris
Des écrits et des prophéties
Pourtant tu pries
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Messie du vendredi soir
Tu prêches l'amour et l'espoir
Sans rien savoir
Pauvre naufragé spirituel
Dans ton rêve, il n'y a que toi
Il n'y a que toi
Ah ah ah ah ah ah
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh

Au nom du Père mais sans l'Esprit, demande-toi
Par quel mystère mais pas par quelle foi
Pourquoi... pourquoi tu ne vois pas

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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On est allés trop loin

Je ressors cet article publié il y a dix ans pour rendre hommage à mon ami François, qui nous a quitté ce 12 mars dernier, avec un clip que je viens de réaliser. Je pense qu'il aurait beaucoup aimé. Merci de partager et de liker. Pas pour moi mais pour lui.

Ey@el

Si je m'étais défendue, il y a quelque temps, de faire dans la nostalgie, là pour le compte, je m'en suis prise une bonne dose d'un coup. C'est que le chanteur, auto-compositeur et fondateur du projet E-Rocket (devenu Sound Rocket après fusion avec le groupe The Life) dont le nom s'inspire d'un schéma de fusée électrique de Nikola Tesla — précurseur de l'énergie libre — François Demercastel est quelqu'un que j'ai eu le plaisir de connaitre et beaucoup apprécier dans mes jeunes années, du temps où nous fréquentions tous deux plus ou moins assidument (oups !) les bancs d'une certaine école d'audiovisuel que je ne nommerai point. Nos goûts musicaux communs (les Beatles, les Who, les Jam parmi tant d'autres) nous ayant naturellement rapprochés, je lui dois d'avoir beaucoup élargi mon horizon musical en me faisant découvrir des tas de groupes géniaux dont notamment les Plimsouls et Lone Justice. Aujourd'hui, nous avons repris contact par le plus grand des hasards (qui comme vous le savez n'existe pas) grâce à la même chose qui nous avait réunis des décennies auparavant : la musique.

Le morceau que je vous propose ici et que François interprète, seul à la guitare, provient d'un podcast d'une radio locale de Rambouillet (RVE) enregistré l'an dernier. Comme je lui ai expliqué, le choix de cette version plutôt qu'une autre qu'il dit préférer (à écouter ICI) s'est imposé à mes oreilles comme étant la plus aboutie — justement parce réduite à l'essentiel, à savoir une voix, une guitare et une mélodie accrocheuse avec un petit gimmick emprunté au "I Feel Fine" des Beatles. Humour cosmique ou private joke : "Gone Too Far" vient remplacer une chanson des Jam que j'avais programmée de longue date, intitulée "Running On The Spot" (qui n'est que partie remise).

Gone Too Far

On pourrait parler du temps qu'il fait,
On pourrait parler de la guerre.
Toutes ces journées où il ne se passe rien
Inspirent autant de solitude que nos années perdues.

On pourrait faire des projets d'avenir,
On pourrait faire comme si.
Tu vois bien que tu ne trouveras aucune satisfaction
À rester là dans l'expectative du plus.

Mais on est allés trop loin
Sans quitter les lieux.
On est allés trop loin,
Sans plus aucune raison de se battre.

On pourrait se découvrir mutuellement,
On pourrait observer le monde autour de nous.
On pourrait, comme des lâches,
Contempler nos pieds qui ne bougent plus.

Mais on est allés trop loin,
À tourner en rond.
On est allés trop loin,
En se disant que c'était pas de bol
(Hors de portée !)

Il y a des pays que tu ne connais pas.
Il y a des villes que tu ne connais pas.
Il y a des gens que tu ne connais pas.
Il y a quelque chose en toi que tu ne montres pas !

On pourrait parler du temps qu'il fait,
On pourrait parler de la guerre.
Toutes ces journées où il ne se passe rien
Inspirent autant de solitude que nos années perdues.

Mais on est allés trop loin,
À tourner en rond.
On est allés trop loin,
En se disant que c'était pas de bol.

On est allés trop loin — ouais !
On est allés trop loin — ouais !

François Demercastel

À propos de cette chanson

« C'est une chanson un peu spéciale, » explique François. « Je l'ai écrite en pensant au temps qui passe, aux rêves qui s'enfuient, aux compromissions par nécessité matérielle — notre lent changement de mentalité face à la vie, la politique, etc. Depuis quelque temps, ce morceau a pris une autre résonance. Mon meilleur ami d'adolescence, après une vie assez triste, lui qui était si vivant, est décédé prématurément de maladie. Il a fait tout son possible des années durant pour ne plus voir quiconque de sa "grande époque". Je me dis, comme dans la chanson : et si l'on s'était revus, de quoi aurions nous parlé ? C'est donc une chanson qui est devenue moins "sujet bateau" et plus personnelle, finalement. »

D'aucuns se demanderont sans doute pourquoi il a choisi de chanter en anglais. Ce à quoi il répond : « J'ai essayé de chanter en français mais d'un seul coup, j'ai moins ! En plus, le français est une langue qui est un peu arythmique dans le sens où les toniques de la phrase ne tombent pas toujours de façon régulière. Donc il faut être extrêmement balaise ou s'appeler Gainsbourg, pour ne citer que lui, pour réussir à vraiment conjuguer ce rythme, en général à quatre temps du rock — et de quasiment tout ce qui rythme notre vie aujourd'hui — avec la langue française qui, elle, ne fonctionne pas selon ce tempo-là. D'autre part, j'en ai mangé, mangé et remangé du rock anglo-saxon et au bout d'un moment ça devient un peu normal et naturel pour moi de le chanter. »

« Un grand plaisir, de l'émotion. Je ne vais pas céder à la nostalgie, promis ! Je vais essayer de ne pas… rester coincé "retourné" » m'a-t-il dit. Pour sûr, on ne risque pas de tomber à court de sujets de conversation avec nos Pensines pleines à ras bord et nos âmes de Peter Pan. Quant à vous chers lecteurs et chères lectrices, si cette chanson vous a plu, je vous invite à vous rendre sur le site de son groupe ou directement sur sa page Soundcloud pour écouter d'autres morceaux. Les commentaires seront également les bienvenus.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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La vérité vous affranchira

The Truth Will Set You Free

Réveillez-vous !
Réveillez-vous, réveillez-vous, réveillez-vous… on se réveille !

LA VÉRITÉ PASSE PAR 3 PHASES :
TOUT D'ABORD, ELLE EST RIDICULISÉE
ENSUITE, ELLE SUBIT UNE OPPOSITION
PUIS ELLE EST ACCEPTÉE COMME UNE ÉVIDENCE.

PARFOIS ON NE PEUT PAS DIRE LA VÉRITÉ AUX GENS,
IL FAUT LA LEUR MONTRER.

UN MONDE DE TÉNÈBRES PROFONDES EST MIS EN LUMIÈRE.
LA VÉRITÉ NE SERA PAS POUR TOUT LE MONDE.
AYEZ FOI EN L'HUMANITÉ.

LA VÉRITÉ VA CHOQUER LE MONDE ET VOUS LIBÉRER.

Le visage de la Vérité est ouvert.
Les yeux de la Vérité sont brillants.
Les lèvres de la Vérité sont toujours closes.
La tête de la Vérité est bien droite.
Le regard de la Vérité est franc.
La Vérité n'a ni peur ni doute.
La Vérité a la patience d'attendre.
Les paroles de la Vérité sont touchantes.
La voix de la Vérité est profonde.
La loi de la Vérité est simple :
On récolte tout ce que l'on sème.
L'âme de la Vérité est flamboyante.
Le cœur de la Vérité est chaleureux.
L'esprit de la Vérité est clair
Et ferme sous la pluie et l'orage.
Les faits ne sont que son ombre.
La Vérité se tient au-dessus de tout péché,
Majestueuse dans la grande bataille de la Vie.
La Vérité, à la fin, triomphera.

On les combattra tous
Les médias censurés ne peuvent pas nous retenir
On va les déchirer
Mettre fin à leurs fausses nouvelles et leurs attaques médiatiques

On va les mettre en lumière
Parce qu'on ne peut pas oublier
Je retourne ça dans mon esprit,
Nous sommes la menace

Ouais, la vérité se referme sur les mensonges
On va vous montrer

La vie de la Vérité est éternelle,
Immortel est son passé.
Le pouvoir de la Vérité perdurera,
La Vérité résistera jusqu'au dernier.

COMMENT PRÉSENTER DES PREUVES DANS UNE ENQUÊTE ?

On va en entendre parler
Chacun des menteurs a une histoire à raconter
Tout le monde est au courant
De la Reine d'Angleterre aux cerbères de l'enfer

Et si on vous prend à répondre par des mensonges
On vous les resservira
Ce n'est pas ce que vous voulez entendre
Mais c'est ce qu'on fera

Et les gens vont voir la vérité
Et ça va les sidérer

L'image de la Vérité est la croix,
Le message de la sagesse est son bâton.
Le signe de la Vérité, c'est le Christ
Et l’âme de la Vérité, c'est Dieu.

2000 MULES contre 100 MILLIONS DE PATRIOTES

Et on va gagner la guerre
Loin de ce… on en sait plus
On va le propulser au sommet
Et faire suinter la panique dans chaque pore

Et on prie, on prie,
On prie devant le Seigneur

Et  la vérité viendra de nous
Et on ne fera plus les moutons
Et la vérité vient de notre (sang ?)
Et nos prières triompheront

RIEN NE PEUT ARRÊTER CE QUI S'EN VIENT
ET C'EST LA VÉRITÉ

LE MEILLEUR RESTE À VENIR

Et c'est la vérité, humains.

Texte original de EYEDROP MEDIA transcrit et traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Point de répit

No Rest

Quatre heures du mat et on n'arrive toujours pas à dormir
On se tourne et se retourne, entortillés dans notre sueur
On dit qu'il n'y a point de répit pour les méchants
Mon Dieu, qu'avons-nous fait ?
Il n'y a point de répit pour les méchants
Mon Dieu, qu'avons-nous fait de mal ?

Est-ce parce que nous avons voulu plus que ce que vous nous avez donné ?
Pourquoi alors nous avoir mis dans cette petite ville tombeau ?
L'humilité, c'est ça que vous voulez ?
Pourquoi alors nous avoir créés ainsi ?

Oui, nous sommes fiers, est-ce ça notre péché ?
Est-ce les fois où nous sommes sortis nous battre ?
Eh bien, je vous dirais que toutes ces fois
Nous n'avons jamais vraiment blessé personne
Ou bien est-ce parce que nous mangions
Alors que d'autres mourraient de faim ?
Est-ce là notre crime ?

Quatre heures du mat et on n'arrive toujours pas à dormir
On se tourne et se retourne, entortillés dans notre sueur
On dit qu'il n'y a point de répit pour les méchants
Mon Dieu, qu'avons-nous fait ?
Il n'y a point de répit pour les méchants
Mon Dieu, qu'avons-nous fait de mal ?

Est-ce les fois où nous avons ri de tout
Au cours de ces soirées bien arrosées loin de tout ?
Oui, nous vous avons trahi
Est-ce là notre crime ?

Notes et références

  • Mais les méchants sont comme la mer agitée
    Qui ne peut se calmer,
    Et dont les eaux soulèvent la vase et le limon.
    Il n'y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu.

    Ésaïe 57:20-21

Texte original de JUSTIN SULLIVAN traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Illusion de divinité

Illusion of Divine

Porteur des marques de ta vacuité,
Le saignement des nouvelles blessures
Dans ta poitrine persiste.
Aucun respect pour ta propre chair,
En attente d'une bénédiction,

Ta mélopée est une élégante complainte,
Semblable à un requiem
Dans sa tristesse et sa lenteur.
Aucune gloire dans la douleur que tu t'infliges
À modifier ta propre destinée.

La tempête qui fait rage dans ta tête
Te demande instamment de ne pas rester.
Libère-toi de la mort éternelle,
Vois la pureté du grand jour.

Tu as volé trop loin avec des ailes brisées,
À vouloir mettre un terme à tes souffrances.
Ne mens pas avec ton innoncence,
Ce n'est qu'une illusion.

Une illusion de divinité,
Un avant-goût de mort sublime.
Tu joues avec ton âme ;
Si tu tombes, c'est le mal qui sortira,
Une illusion de divinité.

Ne laisse jamais ta folie
Croire en cette foi mourante.
Ton âme est ton refuge,
Ne renonce jamais.
Tes jours brillent d'une lumière mystique.

Des stigmates témoignent de ton insanité
À ramper à genoux jusqu'au sang.
Ces instants de gloire insignifiants
Ne sont qu'une illusion.

Une illusion de divinité,
Un avant-goût de mort sublime.
Tu joues avec ton âme ;
Si tu tombes, c'est le mal qui sortira,
Une illusion de divinité.

Une illusion de divinité,
Un avant-goût de mort sublime.
Tu joues avec ton âme :
Si tu tombes, c'est le mal qui sortira,
Une illusion de divinité.

Texte original de AMÉLIE PAUL traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Mouton

Sheep

La grippe n'est plus là
Est-ce que ça t'a foutu la trouille ?
T'as cherché la contagion
Dans le grand mensonge
Tu t'es acoquiné
Avec un milieu criminel

T'es tellement superficiel
Et tu te crois exceptionnel
Mais t'es un mouton
Un vrai naze !
Putain, pourquoi tu vis dans la peur ?
Mais c'est quoi ce bordel ?

Je m'en fous si ça fait mal
T'as abandonné le contrôle
Tu vas bousiller ton corps
Et vendre ton âme !
J'espère que tu remarqueras
Qu'on est tous encore là

T'es tellement superficiel
Mais tu te crois exceptionnel
Parce que t'es un mouton
Un vrai naze !
Putain, pourquoi tu vis dans la peur ?
Mais c'est quoi ce bordel ?

Oh... Oh...
Il est en train de nous arnaquer à nouveau
Il est en train de nous arnaquer
C'est une arnaque...
Une arnaque !
Une arnaque !
Une arnaque !
Une arnaque !

Avec ta couche sur la tronche
T'auras ce que tu veux

T'es tellement superficiel
Tu te crois vraiment exceptionnel ?
Bah, t'es un mouton
Un vrai naze !
Putain, pourquoi tu vis dans la peur ?
Mais c'est quoi ce bordel ?
Ouais, mais c'est quoi ce bordel ?

Texte original de CHARLIE CHESWICK traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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